Loin d’Instagram, Florent Balmont et ses 39 printemps, est l’un des derniers représentants du football « à l’ancienne ».
« Florent Balmont, on partagerait bien une 3 Monts »
Cette phrase, tirée de la chanson des Y’est d’dins (nom d’un groupe de supporters du LOSC, dont le nom signifie « Il est dedans » en ch’ti), dénote bien l’impression que l’on a de ce joueur. Un joueur « humain », qui pourrait aussi bien être votre voisin, votre plombier ou votre compagnon d’apéro.
Cette impression est renforcée par son comportement sur le terrain : une combativité à toute épreuve et jamais avare d’une petite semelle par ci par là (mais attention, jamais pour faire mal).
Mais résumer ce joueur à un simple bulldog courant partout sur le terrain serait une grave erreur : son palmarès (3 championnats de France et 1 Coupe de France) ainsi que sa longévité (17 ans passé depuis son premier match en première division, soit 449 matchs professionnels, tous joués dans l’élite) prouvent sa régularité au plus haut niveau.
Respectés dans tous les clubs ou il est passé (de Lyon à Lille, en passant par Dijon et Nice), il impressionne par son professionnalisme. Pour exemple, il répond présent lors d’un match à Valenciennes avec le LOSC, quelques heures après avoir été agressé chez lui, un pistolet sur la tempe ( Lien ).
A Lille d’ailleurs, ou il a passé 8 ans, on ne l’a pas oublié, et il reste une véritable idole pour de nombreux supporters. « J’ai adoré sa grinta et son profil atypique, pas vraiment un athlète, mais c’était notre guerrier, le genre de joueur qui ne lâche jamais, et toujours sympas avec les supporters » raconte Mehdi, qui tient notamment le compte « l’œil du lillois » sur instagram.
Aujourd’hui à Dijon, Florent Balmont joue peut-être sa dernière saison. Une dernière saison éprouvante puisque le joueur formé à Lyon, se bat pour maintenir le club dijonnais. Un combat qu’il mènera jusqu’au bout, afin de ne pas connaître la première relégation de sa longue carrière.